Un auteur surprenant…

Les oeuvres de Lamartine m’ont beaucoup plu ! Elles sont vraiment romantiques. Une poésie surtout m’a plu : ”Le Lac”. La personnification du lac me transporte. Lamartine me fait voyager, j’ai l’impression d’être au bord du lac. Cela me permet de m’évader de la vie qui me colle à la peau en rencontrant un ami de longue date. Quand je lis ce poème, le temps est arrêté, comme un filtre qui embellit les choses, et cela me rappelle les livres de mon enfance et la vie dont j’ai rêvé. Après avoir lu ce poème, je peux fermer les yeux et m’endormir paisiblement, loin de mes problèmes.

Alphonse de Lamartine – François Gérard (1831)

Alphonse de Lamartine – François Gérard (1831)

Après avoir lu ce récit vous sentirez le besoin de lire les autres oeuvres de Alphonse de Lamartine. Et bien entendu, j’ai eu la même réaction que vous. Je pourrais même vous en conseiller un autre poème , comme “L’Hymne au soleil” qui m’a tout autant transportée. Quand on lit cette poésie, on a l’impression d’être au printemps, les oiseaux chantant au bord de la fenêtre, le ciel sans nuages, le soleil caressant la peau. Lamartine réussit à tuer toute forme d’ennui. On a l’impression d’être à ses côtés, car on peut comprendre ce qu’il veut nous dire à travers ses écrits.

D’ailleurs, avec toutes les oeuvres de Lamartine que j’ai lues, je me suis rendu compte que chaque vers me faisait voyager ; c’est impressionnant comment cet homme me permet de sortir de mon quotidien maussade et ennuyeux en quelques phrases. “Le lac” et ”L’hymne au Soleil” sont deux poèmes qui m’ont particulièrement touchée par leurs incitations aux voyages, mais un autre opus m’a touchée, “L’isolement”. Cela parle de la beauté de la nature qui pourtant provoque de la mélancolie. Pour le poète, on se perd dans la solitude quand on pose le regard sur les fruits de la nature. Partout où il va, il n’arrive pas à trouver le bonheur. Dans ce texte, Lamartine arrive tout de même à rendre le désespoir beau. Il réussit à poser des mots sur la solitude que je ressens, c’est cela la vraie force des poèmes.

Les keepsakes et Notre-Dame de Paris

Aujourd’hui, je vais vous parler des keepsakes que j’ai reçus pour Noël et surtout de mon préféré, Notre-Dame de Paris.

Quel bel ouvrage avec ses reliures en basane brune, les trois caissons à la grotesque, les motifs écailleux et ses pièces de titres en maroquin rouge avec les tomaisons vertes !

Les serpentes encore granuleuses et translucides protègent les gravures finement détaillées.

Dans le roman de Victor Hugo, Notre Dame de Paris, j’ai trouvé Esmeralda très courageuse et forte pour avoir essayé d’échapper au gibet tout en vivant une injustice conséquente.

C’est un livre que je garde très précieusement, car c’est une histoire magnifique et qui me fait rêver grâce à Esmeralda. Je l’ai constamment sur moi pour pouvoir le lire quand l’envie m’en prend ou que l’ennui me vient.

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V. Garnier d’après Aimé de Lemud, frontispice pour Notre-Dame de Paris – Paris, Perrotin, 1844. Coll. part

Ma rencontre avec un homme méprisant

En descendant de notre calèche, un homme d’une quarantaine voire une cinquantaine d’année nous a accueilli. Il était debout, posté devant son officine sur laquelle était inscrit en lettre d’or : Homais, pharmacien. Cela m’a paru vraiment très prétentieux. Il voulait vraiment mettre en avant sa richesse de pharmacien à son compte et, lorsque je l’ai vu, il m’a demandé la permission de garder son bonnet grec. J’ai donc pensé à ce moment qu’il voulait mettre en avant son bonnet qui a certainement dû coûter très cher.

Mais malgré son air hautain cela ne l’a pas empêché de nous inviter Charles et moi à dîner à ses côtés. Mes impressions se sont vite confirmées.

Durant le repas que nous avons passé ensemble, je me suis sentie mal à l’aise du fait que M. Homais n’a cessé de se vanter de sa réussite, de ses lectures de journaux qu’il commentait de la même façon que les journalistes. Il n’a cessé de parler également du travail qu’il exerce dans son officine, et particulièrement de son argent.

Quelle rencontre !

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Pharmacien préparateur de M. Filhol, atelier Vidal, 1860 – Trutat, Eugène

Léon, mon âme sœur

Chers amis, aujourd’hui, j’ai rencontré un homme se nommant Léon. Je le trouve très charmant. Comme moi, il aime la nature, son charme et sa poésie. Quand je l’ai entendu parler de la Suisse et de ses fabuleuses montagnes, j’ai eu l’impression de voyager : il m’a emmenée à travers ces paysages reposants… Au fil de la discussion, il m’a avoué qu’il aimait beaucoup la musique, et spécialement la musique allemande, car elle le fait voyager et rêver…Il est tellement poétique et rêveur. Et il ne se vante jamais : il l’a nié, mais d’après M. Homais, il joue au piano comme un vrai virtuose !

J’ai appris qu’il faisait des études de droit à Paris… Ah, Paris, cette merveilleuse ville, source de toute création artistique… Ah Paris et ses magnifiques vues sur la cathédrale Notre-Dame de Paris, magnifique bâtisse…Ah Paris, cette ville tellement romantique… Bien loin de Yonville et de ses campagnes.
Mes chers amis, ce sera tout pour aujourd’hui.  Léon est une très charmante personne, distinguée et agréable. J’espère le revoir bientôt ! Je vous écrirai si nos relations évoluent, ne vous inquiétez pas.

Emma Bovary and Léon, (1905 ) – Composition of Alfred de Richemont (1857-1911)

George Sand

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                                     Portrait de George Sand – Auguste Charpentier (1838)

      George Sand est une auteure que j’apprécie particulièrement, pour ses magnifiques livres à thèmes romantiques et sa personnalité masculine si particulière. Amandine Aurore Lucie Dupin est une femme se faisant passer pour un homme nommé George Sand. C’est sous ce pseudonyme qu’elle deviendra célèbre et qu’elle publiera tous ses livres. J’admire cette personne pour avoir brillamment brisé les codes de la littérature et de la société. Ainsi, je trouve très intéressant qu’elle fume le cigare. Elle se comporte comme les hommes même si sa classe sociale ne le lui permet pas à notre l’époque. Il est accablant que notre sexe influe sur la manière dont on doit se comporter chaque jour. Je voudrais être dans la même situation qu’elle et ne pas me soucier de mon image et faire ce dont j’ai envie : je veux pouvoir fumer sans qu’aucun jugement ne me soit porté.

        Le livre que j’aime le plus parmi tous ses écrits est son œuvre de 1833, Lélia. Cet ouvrage raconte la vie de Lélia, une jeune protagoniste lassée par la vie. Une multitude de questions la traversent lors de sa jeunesse et le doute l’envahit. Ce personnage est très intéressant, Lélia est comme un miroir à mes yeux. J’ai l’impression qu’elle s’adresse à ma personne pour me dire qu’elle n’est qu’un reflet de ma personnalité. Je ressens effectivement le même sentiment de lassitude.

       L’épisode de la rencontre entre le personnage principal et un jeune poète prénommé Sténio m’a touchée et m’a renvoyée au tout premier contact avec Léon. Le roman est un chef-d’œuvre, mais il a engendré un scandale à cause de son ton trop désespéré, alors qu’il ne s’agit que d’un livre où l’auteur s’est exprimé. C’est grâce à ces types de recueils que j’ai réussi à m’accrocher à la vie. L’auteur comprend les âmes qui se perdent peu à peu dans ce monde.

 

 

Balzac

Balzac est un auteur que j’admire : grâce à lui je rêve d’une autre vie. J’aime sa façon d’écrire, il arrive à mettre des mots sur mes pensées. J’ai lu une de ses œuvres qui s’intitule La femme de trente ans. L’héroïne, Julie, est un personnage qui me correspond,car nous menons toutes deux le même combat : un mariage raté et une famille ruinée. Mais la fin de ce roman est tragique pour Julie qui perd son amour, j’espère que la fin sera meilleure pour moi.

J’affectionne aussi une autre œuvre de Balzac Le Père Goriot. Au début de ce roman on décrit la pension Vauquer et il est dit « les meubles sont comme des êtres vivants figés dans le temps » . J’apprécie ces éléments imaginaires. Grâce à cela, je m’enferme dans un monde,qui se trouve loin de la réalité. Dans ce roman, Eugène de Rastignac souhaite faire partie de l’aristocratie un peu comme moi qui aimerais être aristocrate pour avoir la vie dont je rêve sans avoir à me soucier des problèmes qui me suivent au quotidien. Cependant, Anastasie de Restaud est aussi un personnage similaire à moi car elle a vendu ses bijoux de familles pour couvrir les dettes de jeux de son amant. Je dépense également sans compter afin de satisfaire mes besoins, et ceux de mes amants dans le dos de mon mari. Maintenant je suis endettée… Je ne sais ce qui va m’arriver. Mon mari Charles découvrira-t-il la vérité ? Je ne l’espère pas.

 

Honoré de Balzac

Honoré de Balzac, écrivain français. Daguerréotype de 1842. (Maison de Balzac, Paris.)

Le déchirant Paul et Virginie

Ce roman de Jacques-Henri Bernardin de Saint Pierre est un symbole de la jeunesse et de l’amour parfait. En effet, cette oeuvre parle de Virginie et de Paul. Ils ont grandi ensemble et au fil des années, leur complicité s’est transformée en amour profond mais Paul ne l’a pas encore compris. Virginie, forcée de retourner en France, vit très mal la séparation. Pendant plus d’un an, Paul et Virginie restent sans nouvelles l’un de l’autre. Sur le chemin de son retour, sur son île natale, Virginie est prise dans une tempête, son bateau fait naufrage sous les yeux de Paul, impuissant. Virginie préfère se noyer laissant Paul, inconsolable, mourir de chagrin.

J’ai beaucoup apprécié l’importante présence de la nature dans ce roman. « Leur vie semblait attachée à celle des arbres comme celles des faunes et des dryades ». Selon moi, on n’a pas besoin d’être riche quand on peut être simple et ressentir les plaisirs que la nature nous offre. La comparaison entre Paul et Virginie et Adam et Eve m’a plu. « Virginie, douce, modeste, confiante comme Eve ; et Paul, semblable à Adam, ayant la taille d’un homme avec la simplicité d’un enfant ». Adam et Eve, deux figures emblématiques de la nature et du romantisme, possèdent les qualités que j’aime. Je me retrouve en eux et j’imagine ce qu’ils ressentent.

Je peux comprendre Virginie lors de sa mort. Elle est pudique et préfère rester simple et conserver sa dignité. « J’ai été trouvée fidèle aux lois de la nature, de l’amour, et de la vertu. ». Cette phrase prouve qu’elle est toujours restée fidèle à elle-même, qu’elle ne s’est jamais trahie.  Je l’admire pour cela. J’éprouve tout de même de la tristesse pour Paul qui est impuissant et désespéré face à cette situation. C’est un passage de l’histoire qui m’a beaucoup touchée.

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La mort de Virginie, gravure en couleurs de Legrand d’après Michel Lambert, fin XVIIIe siècle (détail)

Eugène Sue

Je trouve Eugène Sue formidable en tant que personne : il abandonne son métier de médecin pour se consacrer à sa passion qu’est la littérature. Il prend des risques pour vivre comme il l’entend.

J’apprécie également beaucoup son style d’écriture, car ses œuvres trouvent toujours un écho personnel en moi.

Dans Les Mystères de Paris, le personnage de Rodolphe me fait rêver. Il vit de nombreuses aventures. C’est un véritable héros, il sauve une femme et il aide les misérables qui ont gardé une humanité et une sensibilité malgré les malheurs qui les ont accablés.

Eugène Sue aborde le sujet des enfants abandonnés dans ses livres pour qu’ils ne suivent pas le même chemin que celui de leurs parents qui sont pour la plupart des criminels.

Eugène Sue, dans ce livre, décrit également les banques mises en place pour les pauvres et plusieurs seront vraiment ouvertes dans plusieurs villes après la publication du roman. Quel homme admirable !

Cependant, il ne parle pas seulement de la misère, il aborde souvent le sujet de la passion dans ses écrits, je m’y identifie souvent.

Il a par exemple affirmé :

« L’amour platonique est impossible entre deux jeunes gens, tôt ou tard l’un ou l’autre succombe, c’est un piège dangereux.»

Je ne peux être que d’accord avec lui, cela me rappelle malheureusement ce qui se passe actuellement entre Léon et moi. Je l’aime tellement mais nous ne pouvons pas nous voir souvent, il me manque énormément et je donnerais tout pour le voir.

Poster annonçant la publication des Mystères de Paris, d’Eugène Sue (1843) – Auteur anonyme
Poster annonçant la publication des Mystères de Paris, d’Eugène Sue (1843) – Auteur anonyme

Mes achats

Laissez-moi vous parler de mes derniers achats ! J’en suis tellement fière ! Commençons par le buvard, la papeterie, le porte-plume et les enveloppes. Même si je n’ai personne à qui écrire, l’envie de voyager et de retourner au couvent brûle en moi. Grâce à ce matériel d’écriture, je peux immortaliser ces moments sur du papier, tout va être écrit noir sur blanc ! N’oublions pas le prie-Dieu, qui me rappelle les moments que j’ai passés au couvent. Parlons aussi des breloques, ces petits bijoux que l’on suspend, ils étaient magnifiques ! Je me sens si belle grâce à eux ! Et les deux vases en verre bleu ! Je les ai mis sur la cheminée, ils sont si beaux ! Je pense également aux citrons qui permettent de se nettoyer les ongles, pour être plus belle de jour en jour, et les écharpes aussi, elles me vont si bien ! Et la robe en cachemire… Je me sens si bien quand je la porte ! Je suis certaine qu’elle me va à merveille ! Pour finir, j’ai acheté une belle cravache afin de l’offrir à Rodolphe !

Quand je repense à toutes mes dépenses, je me dis qu’elles en valent la peine, je suis vraiment fière et heureuse d’avoir acheté tout cela !

L’opéra

Vendredi dernier, je me suis rendue à l’opéra avec mon « cher » mari. Quelle soirée !

Charles n’était vraiment pas enthousiaste comme à son habitude. Dans la rue se tenaient de gigantesques affiches en caractères baroques et sur la façade de l’opéra, de magnifiques balustrades et plusieurs tentes en coutil ornaient la porte des estaminets. Il faisait beau et chaud. On est entrés dans le vestibule. J’ai gravi l’escalier des premières avec enchantement et j’avoue avoir pris un plaisir enfantin à pousser du bout des doigts les larges portes tapissées de la loge. Mes yeux ont parcouru avec délice le lustre et les fines bougies de l’orchestre. La salle se remplissait. Tantôt des hommes âgés avec des chevelures et des teints blanchâtres, tantôt de jeunes hommes beaux aux costumes extravagants, s’installaient dans la salle.

Le spectacle commençait. Que de merveilles !

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Le théâtre italien  – Eugène-Louis Lami (1840)