Ma rencontre avec un homme méprisant

En descendant de notre calèche, un homme d’une quarantaine voire une cinquantaine d’année nous a accueilli. Il était debout, posté devant son officine sur laquelle était inscrit en lettre d’or : Homais, pharmacien. Cela m’a paru vraiment très prétentieux. Il voulait vraiment mettre en avant sa richesse de pharmacien à son compte et, lorsque je l’ai vu, il m’a demandé la permission de garder son bonnet grec. J’ai donc pensé à ce moment qu’il voulait mettre en avant son bonnet qui a certainement dû coûter très cher.

Mais malgré son air hautain cela ne l’a pas empêché de nous inviter Charles et moi à dîner à ses côtés. Mes impressions se sont vite confirmées.

Durant le repas que nous avons passé ensemble, je me suis sentie mal à l’aise du fait que M. Homais n’a cessé de se vanter de sa réussite, de ses lectures de journaux qu’il commentait de la même façon que les journalistes. Il n’a cessé de parler également du travail qu’il exerce dans son officine, et particulièrement de son argent.

Quelle rencontre !

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Pharmacien préparateur de M. Filhol, atelier Vidal, 1860 – Trutat, Eugène